Médecine esthétique du visage

Peeling

Qu’est-ce qu’un peeling ?

Un peeling est l’action contrôlée d’irritation de la surface de la peau par une substance chimique ou par un procédé physique. Cette définition actualisée ne fait plus mention d’une destruction de l’épiderme, car de nouvelles substances ont prouvé leur activité sans avoir d’exfoliation visible. En quelques années, la panoplie des peelings a été considérablement modifiée.
Les peelings aux acides de fruits ont des indications qui leur sont propres, l’acide trichloracétique reste la meilleure sélection possible pour les peelings moyens, le peeling au phénol retrouve une place inégalable dans le traitement des lésions profondes grâce à une nouvelle formule sécurisée et à une nouvelle méthode.
Enfin, de nouveaux peelings apportent des réponses dans la difficile prise en charge des tâches sur peau pigmentée, et une nouvelle méthode combinant le peeling et l’abrasion douce permet un très bon contrôle de la peau.

Pourquoi faire un peeling ?

L’origine des peelings se trouve dans les observations empiriques des femmes. Les femmes égyptiennes savaient que l’application sur la peau du dépôt des fûts de vinification apportait une amélioration qui justifiait cette pratique un peu compliquée. Elles utilisaient aussi les bains de lait fermenté, en particulier de lait d’ânesse, favorisaient l’hydratation de la peau, d’où sa douceur. L’acide lactique démontrait ainsi tout son intérêt. Les femmes antillaises avaient remarqué que le produit de la pression de la canne à sucre, appliqué sur la peau , améliorait le teint et la peau, cela par des vertus de l’acide glycolique. C’est au début du XX e siècle, qu’on commencera à utiliser l’huile de croûton pour le peeling , et plus tard l’acide trichloracétique. Il est clair que toute la difficulté a été et sera de trouver des molécules dont la pénétration est contrôlable. Ce contrôle est possible du fait de la nature même de la molécule, mais il est aussi le résultat de l’habilité du geste du praticien.

Les conséquences varient bien sûr en fonction de la substance choisie pour le type de peeling. Par exemple, un peeling composé d’exfoliants débarrassera les cuticules de l’enduit kératosique grisâtre qui recouvre la peau : celle-ci est alors nettoyée en profondeur. L’origine des peelings de la peau est une pratique quasiment millénale. Les femmes égyptiennes utilisaient par exemple sur leurs peaux, le dépôt des fûts de vinification, qui apportait une amélioration selon elles de leurs teints. Elles plongeaient également leurs corps dans des bains de lait fermenté, en particulier le fameux lait d’ânesse (prisé par la Reine Cléopâtre), qui favorisait l’hydratation de la peau et la rendait incroyablement douce.

Les conséquences anatomo-cliniques varient bien sûr en fonction de la substance choisie mais dans l’ensemble, les exfoliants débarrassent le tégument de l’enduit kératosique grisâtre qui le recouvre : le tégument redevient clair.
Après la chute de la couche cornée de l’épiderme, les tâches pigmentaires superficielles sont éliminées. Les réactions inflammatoires dermiques qui succèdent correspondent à un accroissement de la circulation locale entraînant une meilleure nutrition et un afflux de leucocytes. Cette excitation brutale de l’épiderme entraîne une réaction de croissance des cellules de la couche germinative de l’épiderme, ainsi que des fibroblastes dermiques, entraînant ainsi une réduction des rides et ridules.

On classifie les peelings chimiques en 4 catégories

Peelings très superficiels : simple d’utilisation et uniforme, et qui ne dépassera pas la couche granulomatose de l’épiderme, donnera simplement un coup d’éclat.

Peelings superficiels : ce sont par définition des peelings n’entraînant aucune desquamation visible, donc aucune éviction sociale. Ils sont nés d’observations mises en pratique depuis le début des années 1990.
Ces peelings permettent une amélioration du teint , une augmentation des capacités d’hydratation, d’où une diminution des ridules, une diminution des tâches pigmentaires consécutives à l’exposition solaire. Il s’agit d’une restauration de l’équilibre des différentes populations cellulaires cutanées.
Ces peelings contiennent de l’acide glycolique, kojique, salicylique….

Les peelings profonds : peelings au phénol : très agressif, dont on en parle pas ici, car ce type de peeling n’est pas pratiqué dans le cabinet de médecine esthétique de Docteur ARBAB.

Comment se déroule un peeling ?

Votre praticien connait l’existence des différentes techniques de peeling, et qui pourra vous proposer un peeling adapté en fonction de votre type de peau, des différentes altérations cutanées qui sont pour la plupart dues à l’action des rayons de soleil et des ultraviolets.
Certains peelings nécessitent une préparation de la peau 10 à 15 jours avant le procédé. Le praticien examinera le patient lors d’une premier consultation préalable qui permet d’apporter un diagnostic précis des types d’altérations et de proposer le peeling adéquat.

En conclusion...

Le peeling consiste en l’application d’un produit exfoliant qui entraîne un renouvellement de la couche superficielle et / ou moyenne de l’épiderme et du derme superficiel afin de lui donner un aspect rajeuni et lisse.

Il s’ensuit une accélération du turnover des cellules qui contribuent à donner un aspect rajeuni. Les fines rides et les cicatrices d’acné peuvent être atténuées, la peau va apparaître ainsi plus lisse et fine. Ce processus engendre des petites sensations de brûlures et de picotements pendant 5 à 10 minutes après l’application du produit puis s’estompent très rapidement.
Les peelings s’appliquant selon les protocoles standardisés adaptés aux différents types de peaux et selon les indications précises à adapter au cas par cas. Dans certaines indications, plusieurs séances seront nécessaires pour obtenir un résultat optimal.
Une application de crèmes hydratantes ainsi qu’un écran total seront nécessaires en post traitement immédiat et puis jusqu’à 3 mois après la dernière séance.